Un été en Provence
Soleiltudes..
Un matin en Provence
Jérome
Quand au petit matin , je m'éveille au loin
au dessus j'entend les premières paroles
et tout autour , tourbillonnant, les abeilles les guêpes
virevoltent. Les premiers oiseaux chantent le
début de la journée : un vrai concert stéréophonique.
rossignols, mésanges ?? Des oiseaux différents qui
sifflotent ou caquettent et très au dessus le ronronnement
d'un avion, à droite des voitures - une voiture -
qui prend la route ronchangeant de vitesse.
A tout cela s'ajoute le bruit des arbres craquelant
et tout près ce son du style sur la feuille
Un son indescriptible qui parle encore plus que les autres.
Pas de vent, un soleil qui va en chauffant
et chaque jour que fais dieu inonde le ciel - azur-.
Depuis peu, les vivres sont faibles; d'uns dorment
l'autre dort. Le discours des oiseaux se fait plus
prononcé et la conjoncture actuelle a l'air bien
complexe car l'un parle depuis cinq minutes et
l'autre n'arrive pas en placer une seule.
Et les cailloux argentés reflètent le soleil et deviennent à
leur tour planètes réfléchissantes, on entend des bruits
dans les genêts mais jamais le son naturel car
toujours il y a voiture ou chien...
Païs ou Absurde des peuples
Jérome
Assis au bord de la rivière, les hommes, tragiques créations dansent sur l'herbe et devine près d'ici les hauts sphinx d'une Egypte oubliée. Ils se mirent dans l'eau mais ce n'est que poissons qu'ils aperçoivent car ceux-ci sont illusions...
Pièce en deux actes
Personnages
Paul : Ange
Jean : Ange
Indira : Ange
Païs : un paysan
Kravidzkoya : un barde
Mâ : le dieu de la terre
Acte 1
Une étendue...
Scène 1 : Paul, Jean , Indira.
Paul : Oh, que ne vois-tu dans l'eau se miroitant
Spectre adoucissant et illusion condescendante
Qu'ajouteras-tu à ces fleuves saisissants.
Jean : Qu'est ce qui t'inspires pour que tu mentes.
Indira, dis lui toi ce que les fantômes clament!
Indira : Paul, Jean les vampires de la nuit et les dieux sans âmes
Ne nous ont donné que sages et raisonnés esprits.
De tous ces dons , on ne devra en utiliser que dix
Sinon dès demain, on nous retirera de cette fâcheuse
Et les dieux Bacchus et les argonautes appelleront la faucheuse.
Jean : Mais Indira, quelle est notre mission ?
Indira : Constater, noter et avant tout accepter les faits.
Paul : Oui da mais ô peuple quelle est la solution?
Faut-il écouter, faut-il voir, faut-il marcher pour exister.
Indira : Parcourir le monde ,rencontrer peuples et tribus,
Voir, écouter, réfléchir, noter l'essentiel et le but.
Jean : J'ai compris je crois. Quand commencerons-nous?
Indira : De suite, toujours, il nous faudra joindre les deux bouts.
Scène 2 : Paul , Jean, Indira, Païs
Paul : Tiens, voici un brave : nous voit-il?
Indira : Sûrement pas mais nous allons lui parler.
Jean : Comment, il nous entendra, il peut nous écouter.
Indira : Son esprit est le nôtre, sachez tous qu'on nous a fait vil.
Paul : (s'approchant)
Dis moi quel est ton nom, ton métier, ta destination ?
Païs :( se prenant la tête)
Mon dieu, qu'ai-je, quel est ce flux de question?
Paul : Rien, tu te parles à toi-même , tu dois choisir! Fais le bilan !
Païs : Choisir quoi, ohlala, c'est le grand trouble dans mon dedans!
Indira : Paul, ce n'est pas si simple, il faut user de stratégie!
(elle pousse Païs par terre)
Païs : Et voilà que je tombe à présent, ohlala quelle nuit!
Indira : Païs, que fais-tu aujourd'hui, t'en souviens tu?
Païs : Et bien, je retourne au champ, moissonner, battre, lier.
Je suis paysan, c'est bien ça mon métier.
Mais avec ces culbutes, ces impôts, je n'en puis plus.
Sous l'étau du royaume, il me faut faire garde
Car le braconnage et les pièges sont bien punis ma foi,
Et si il n'y avait pas ce satané barde,
Et bien je crois que je serais bien plus calme, moi.
Indira : Vois-tu Paul tout est simple : tu le pousses
Et il tousse
Paul : Mais alors on peut le faire bouger ?
Mais Indira prend garde notre tâche est douce.
Jean : Oui ! Alors n'use pas de méchanceté.
Païs : Allez et bien c'est pas tout ça, au boulot.
(il s'en va)
Scène 3 : Paul, Jean, Indira
Paul : Alors Jean as-tu noté, qui devons nous voir?
Jean : Le barde bien entendu pour savoir la force de ses mots
Paul : Ah oui, mais où loge-t-il?
Indira : Là-bas dans le manoir.
Paul : Comment le sais-tu n'en sais tu pas trop.
Indira: Mes amis, les dieux ont fait de moi leur génie,
et par mes voyages et connaissances, je connais tout ici.
Jean : Paul, elle est bien prétentieuse, génie peut-être mais
avant tout pas géniale de modestie la sainte.
Paul : Oui, et ce n'est pas comme cela que naguère tu parlait,
C'était pleurs, chagrins, tristesse et complaintes.
Mais dis nous bien quels sont ces dix dons qu'on nous à prêter?
Car cela ne m'étonnera pas que tu veuilles nous laisser.
Indira : Bien volontiers, gentils damoiseaux, bien volontiers.
Le premier est la pensée, sublime éternelle qui nous habite.
Le second est la vue, qui nous rend aveugle tous les jours.
Le troisième est l'ouïe , qui, de constat est fait, est l'outil de toujours.
Le quatrième est la parole, qui ici bas est pour les orateurs et le rite.
Le cinquième est l'écriture, qui , sans elle, ne servirait point.
Le sixième est la religion, qui nous a donné ç tous le saint.
Le septième est la cohésion, qui par nous même se reflète.
Le huitième est le neuvième, pour l'absurde de nos têtes.
Le dixième est la sagesse, sans laquelle je vous aurais déjà tués.
Oubliez-les et, ma foi en croix, vous aurez tout perdu.
Paul : Bien, bien alors ces règles : immuables et têtues.
Jean : Oui, principes de bases que l'on nous a bien méchamment donné.
Indira : Le parjure est mortel, la diffamation blessure
La déraison cruelle et la damnation morsure.
Paul : D'accord, continuons nos chemins vers le manoir.
Jean : De nos yeux, de nos vues et nous-mêmes, ne craignons pas le noir.
Scène 4 : Paul, Jean, Indira, Kravitzkoya
Kravitzkoya :(chantant)
Un jour viendra, le soleil m'aimera,
Les fleurs des champs, les amours des rois,
De mes batailles par delà les contrées,
De mes guerriers revenus blessés,
Le leur dirais bien volontiers,
Mourrez et repartez,
Le sang est l'abîme de mon corps,
Et je préfère vous voir morts,
Et moi dans la nuit céleste,
Vous écrire un Requiem,
Plutôt que de voir cette maladie : peste.
Vous tuez devant mes yeux qui aiment.
Paul :Voilà un chant bien singulier et bien méchant,
Un barde qui veut chanter les morts et accéder les dieux,
C'est un homme sans vergogne qui n'a d'yeux
Que lui-même et pour lesquels le dehors est le dedans.
Jean :C'est ma foi un bon jugement, je note, je note...
Et cet homme ne peut espérer de quelqu'un qu'il ne le bote
Monde cruel, où les innocents sont les plus faibles
Les forts et les rois, les bardes et les poètes les plus cruels.
Indira :Suffit, interrogeons-le plutôt sur le paysan Païs.
Jean :Tout de suite, allez zou, je te pousse dans tes maïs,
(le barde tombe et se casse le bras)
Kravitzkoya :Ouh, aille, ouhlala que j'ai mal,
Qui m'a fait tomber que le condamne,
Et ces maïs qui pue! Ah c'est à Païs le sale!
Mes complaintes, mes éloges pour cette dame,
On eut raison de moi, je le jure,
De ce Païs j'aurai la mort et les murs,
Je serais riche et dans les puits je l'enfoncerai,
pour le crime de l'es-bardeté, je le défoncerai
Jean :Ma foi, quel beau programme
Mais dis-moi quelle est cette dame.
Kravitzkoya :Ma soeur, c'est ma petite soeur,
Je l'aime, je l'adore, je lui donnerai mon coeur,
Et qu'elle le veuille ou non, c'est ce soir dans mon lit
Que je la retrouverai, pour l'étreindre de ma vie.
Je la défoncerai, lui je le tuerai.
Ah dieux, à votre place je me méfierai,
Car de mon sang il n'en coulera pas,
Mais vos principes ne sont pas à moi
Paul :Mais il est fou, il va tout casser,
A-t-on le droit de le tuer ?
Indira :Ah,Ah,Ah vous y avez crus, tous mourez !
(Indira fait un geste de la main et ils tombent tous)
Acte 2
Une pièce.
Scène 1: Indira, Mâ
Mâ : Alors j'ai vu que tu avais bien fait ton métier,
Indira : Oui, ils sont tous morts excepté Païs le paysan,
Car de lui, j'en ai tiré vite le profit,
Et c'est de sa vie même qu'ils en sont morts,
Au début je l'exécrais puis chemin faisant le vent,
De tous ces mystères il leur retira à tous la vie,
Et quand bien même je le hais, je ne pourrais lui faire du tort
Mâ :Bien, bien :tu as vaincu tes illusions,
Tu as trouvé la seule et unique solution,
Paul et Jean sont mort, personne le sachant,
Tu me verras bientôt seule sur le trône,
Et les autres dieux faisant l'aumône.
Tu m'as bien servie, va, je suis ton amant.
Scène 2 : Mâ
Mâ : Gloire à toi seigneur tout puissant,
De ma vie, tu as jugé le bon et le mauvais,
Mais le futur est désormais clair à présent,
Je serais toi, tu seras poudre car je te hais.
Sache que la haine est plus fort que l'amour
Et que ici et ici-bas les méchants gagneront toujours.
Animaux féroces
Jérome
Nuit propre et éperdue,
Asphyxiée par les étoiles,
Tu te dois
de préparer
ta
fin
et quand les animaux,
féroces,
iront prendre le coeur de ta vie,
surtout,
fais les fuir.
L'homme qui n'a su t'apprivoiser,
se doit de te laisser,
crever toute seule,
car,
dans la vie noire et obscure.
Les ombres cachées de tes rêves endormis,
réveille en toi un je ne sais quoi,
de
divin,
qui par les
cieux et
les galères,
crèvent
sous
la
mort
de
cet
animal
qui
féroce par
sa
loi
est le
seul
avec
lequel je dois
compter
demain
c
leil h
so dee
midi m
i
Au bordn
dé
ee
la fenêtre
esprit qui
quand tes mots se dessinent c'est l'esprit
rejoins ta pseudo-vie
réalité
morte et
éreintée,
crève de douleur.
Ici et là c'est la dernière fois.
Aléatoire
Jérome
Sous un ciel fort et beau, un arbre fort et beau,
devine les aspirations nationales d'une création
abolie depuis les dernières croisades et qui
soleil levant,
chemin faisant : crève sous toi patrie infâme.
Tes hommes, je n'en veux pas : de ta vie je ne
désire que la tienne et de toi je tirerais
ce qu'il faut pour que plus tard
depuis longtemps, les chiens et abats
crèvent devant moi : putrides mortels
Infamies, colosses de Grèce et dieux romains
Je préfère tes cailloux posés sur une brindille
qui de tous
ont l'âme la plus sensible.
Au fond , sinus et cosinus sont des êtres
du temps décollés par milliers
qui des plantes aux arbres
par delà
atmosphères putrides et malaise se
pâment dans l'ombre
qui de loin m'aperçoit crever au
fin fond des cieux.
Rouge vert bleu
mal et bien :devenir un mot un seul,
un concept partagé et nécessaire,
Un vision commune et différente,
à chacune la sienne.
Hypnose, méiose et cognitive science,
tu te vois : danse, danse, danse ...
Sous la pluie et des rayons de soleil ,
par delà les graviers, les cendriers
écriture
écrire, lire, pleurer
aimer, adorer, aduler
Acidulé,
bonbons et crayons, dominos,
cartes et sensations
vers les profondes rivières où coulent le sang de ceux, qui ,
sans croyance ont vu, là-bas, punir tes seins.
Sans vivre et survivre, pour crever de LiBerTé.
Pour en finir avec les vies absorbées d'un délice
corporel
mamelle,
excrément du ciel et
chiures d'outremer.
De loin, je vois à l'horizon l'azur qui monte,
Dans le fiel et les psychoses adorables d'un coeur,
coeur de cochon,
poumons,
vivre une braise et une diffamation étatique,
quand les corps s'entremêlent quand les hommes
s'entre-tuent et tout le monde aveugle sourd et muet
d'un espace
libre et
sans ivresse
qui dans la chiure d'allégresse pend son sens
et devient demain, le vide ordure qui surgira
de loin, là-bas et par dessus tout,
à cause de tout,
de lèse majesté,
crime, dîme, prime,
le cortex enregistre, travaille et procrée
sans avoir vu de près ou de loin,
peinture orange et le mur infiltré,
pour une vision éthylique qui
filtre, à café, à remonté,
sans s'arrêter.
d'une femme sans elle,
son âme partie,
dans les chemins sombres d'une forêt enuitée,
les reflets des arbres et les bruits
aigus
graves
je ne sais.
Vite, vite une idée
une percée cérébrale pour me sortir, de cet état
sans fin,
à l'heure qui l'est personne ne dort tout le monde
à la sienne, conscient , inconscience peut importe
tu ne vis, tu te verge,
dépucelage de la feuille
virginité sacrifiée pour
une plainte aiguë, grave je ne sais.
Et le soleil de demain sera dans un état
incontourné
vivre, vite, crever, mourir et mourir ensanglanté,
bulle dans le bain
aseptiser l'extérieur
Se regarder à l'intérieur.
Un homme
Jérome
Dans le soleil de midi,
il y a une merveille qui dit
"Un jour tu devras venir avec moi !"
et l'homme apuré dit avec effroi :
" Si le jour se lève demain,
comment fera-t-on pour hier,
Où le ciel et moi crevé de faire ....
"
Toi, le verre
Nicolas
Deux guitares font l'amour
Quand il est trop tard
Cette journée est finie pour toujours
Deux guitares fument un pétard
Laisse la t'aller un moment
Pour un vieux goût de bon temps
Toutes, les tables, les chaises volent en l'air
Et ce verre n'a plus son vieux goût amer
Un verre vide
Une gorge avide
un e eau limpide
Un oeil insecticide
J'ai un bras sur ton épaule
Et tout partout a le goût de la gnôle
Et je bois une vodka
Comme un sourire bien à toi
J'ai une jambe sur ton genou
Mon pied gît en l'air
Que de rouge il n'y a plus de vert
J'ai mes lèvres sur ton cou
J'oublie un peu toutes mes guerres
Comme si l'estomac était devenu fou
Toi et moi
Nicolas
Un jean noir
Sur mes yeux
J'en avais marre
Maintenant j'en veux
Les rideaux sont tirés
Et le tapis est posé
Ce verre est plein
Il n'y a plus les lendemains
Mes tripes mes tripes
Bon dieu bon sang
Circule, circule et frappes
Quand ma main vers la tienne se tend
Je sert la loi du tour
Au temps un fou
L'alliance dans les rangs
meurt, meurt, petit pêcheur
Dans ta barque dans l'eau froide
Tu me rend malade de peur
J'ai mal au ventre
C'est la maison qui rentre
Oublie, oublie, ce qu'est la vie
Tu as tout mais, une ombre
Il y a des chemins à se confondre
Moi je veux bien aimer
Si tu es prêt à m'héberger.
Dans tes forêts, tes sommets
tes chemins où la mort tend la main
Donnes , moi demain
Tu te rendras le jour qu'on est
J'ai plus envie de notre vie
il y a du brouillard au loin
Tu ne crois pas que je vis des mains
Il n'y plus aujourd'hui que la nuit
Je laisse tout tomber
Puisque tu me laisses aller
je ne te demande pas de venir avec moi
triste le moment d'un grand émoi
crois moi
crois moi
crois moi
J'en ai besoin
Je vis rastamayrka
rastamayrka
rastamayrka
rastamayrka
Oubli moi
ou je meurt
comme toi
Sur la plage des ville vieux rats.
J'ai encore envie
De marcher sur ces verres
Et de tromper mon envie
à l'envers
Di-éthyle
Jérome
Pour une bouteille
Cette merveille,
J'irai jusqu'au bout
car alcool tu as tout.
Moi je n'ai rien,
toi t'es divin,
et de moi sans oui dire,
il faut en finir.
A)
Pourquoi la vie doit elle
se refarder
Pourquoi les filles doivent-elles
se remaquiller
Pourquoi des questions
si cons.
Je t'aime par dessus tout.
Ecrire
Jérome
Gentil le malin,
qui de nouveau,
trouvera le chemin,
vers le renouveau.
Après demain,
peut-être
j'irais sans liens
à la recherche de mon hêtre.
Pour suit ton chemin,
et de fil en aiguille,
tisse ta vie,
et crève la nuit,
où je te conchie enfin.
Haine des mots,
Amour des non-dit.
Toi qui es là : souris-moi.
Lucie
Jérome
Pour toujours,
la cigarette s'éteint,
la bouteille se vide,
et sans amour,
sans fond de teint,
ton corps humide.
Corporels rapports,
et pue comme les esprits,
qui caché dans le port,
fuit la mer et se montre,
calme et reposé
dans la vigueur de la nuit,
sans heure sans montre,
lâcheté,
humilité,
sort de chez toi,
et enfin montre toi.
Dans la chambre où les fenêtres,
closes de rigueurs acidulées,
esprits où êtes vous ,êtres,
Lucie, ma petite Lucie, où est tu passée.
Reviens-moi,
revie-moi,
Par tes espérances,
Par ma panse,
Que tu sait bien,
Comblée de chiens,
Ah mon coeur,
crie douleur,
électricité,
nucléaire,
Cocktail,
LUCIE,
Ah,Ah je meurs________________________
Duo
Jérome & Nicolas
A propos du bûcheron, A propos du bûcherons
C'est pas un cocktail de cons Il n'y a plus de cons
Ta saveur grave, Juste des étoiles
redoutable slave. Et des fumées sans voiles.
Un paquet de gauloises, Un paquet de gauloises,
faut pas lui chercher des noises posé sur la table à nous tous,
nicotine et goudrons je les aime quand tout ça nous pousse
telle est sa leçon. la vie l'alcool la vie la mase
Un paquet de gitanes, Un paquet de gitanes,
blondes ou brunes et rousses ? le mien les blondes
Faut rien demander à tous On ne ferme jamais les vannes
car de loin il a beaucoup de fans. l'estomac fait toujours sa ronde.
J'ai besoin d'un abat-jour, J'ai besoin d'un abat-jour,
car pour écrire dans la nuit, parce que cette nuit n'est pas comme le jour,
il faut pas s'éblouir, sourit, J'ai une tête à sombrer
Car demain il fera jour. Et mon bras la retient pour mordre manger.
Un fauteuil sur le tapis, Un fauteuil sur le tapis,
gît immobilisé, il peut crever, mais dessus et toi qui souris
car il ne sert à rien isolé, mille rêve et verre ou la mer
vient nous rejoindre dans cette folle nuit enfin des choses pour que l'on nous serre
Beaucour Beaucour
toujours une tête dans un four
encore le four
j'adore l'amour
la petite cheminée la petite cheminée
par son aînée que je ne vis pas
luit dans la pièce je t'aperçois
c'est une messe je suis comme albuminé
Rots et pets, Rot et pet,
dégurgite les vrais sensations, REngaine ton épée
sans les retenir les aimer dans une ventre ouvert
car là est la seule solution comme mes phrases, tes vers.
Je pue sous les bras, Je pue sous les bras,
Dis Nicolas, Comme un bateau en bas
Amusé et heureux comme d'habitude la nuit bleutée
car moi, je l'aime bien dans cette solitude Un vrai baiser.
Je pue sous les bras, Je pue sous les bars
mais c'est pas dit jérome, m'as dit jérôme
c'est l'odeur de vodka, "j'aime cet arôme"
pas de rhum. moi je la crois pas.
Un briquet sur la table, Un briquet sur la table,
Il est ma foi assez aimable Une femme dans l'étable
pour me prêter son feu de la paille dans le salon
car il aime nous rendre heureux un pantalon et ton corps beauté.
Une feuille blanche, Une feuille blanche
c'est ça -> Mais moi j'ai des carrés
Si cela vous dérange
Je m'en vais.
Un tire bouchon Un tire bouchon
sans lui on est con Y'a rien de plus con
ou alors des cochons Il ouvre les bouteilles
car califourchon. Et il sème le miel.
Une fenêtre qui sonne, Une fenêtre qui sonne
ma foi elle est bien bonne C'est comme un vin qui raisonne
car dans le silence Il ne réfléchit
elle nous foudroie telle ta lance. dans un miroir de la vie.
Une cassette qui remue, Une cassette qui remue
elle travaille tout le temps pareil j'en peux plus
elle n'est pas nue je surveille mes rêves
sinon ce serait du fiel là où quand tu crèves.
Un cendrier plein, Un cendrier plein
Consumées jusqu'au bout je ne veux plus voir demain
elles sont mortes, tiens, car mes yeux brillent avec les tiens
et moi je les crèves, bouh !!! j'ai besoin que tu me surveille, rien.
Je vais tomber, Je vais tomber
inanimé, entre tes mains
bourré, j'espère pour mes reins
crever, Je vais tomber
sans vivre,
je suis ivre,
alcool joue ton rôle.
C'est terminé Des mots inanimés
c'est la fin Il n'y a que toi pour éteindre l'obscurité
a demain je ne veux plus feindre je t'aime tu sais
et liberté.
cinq temps
c'est les mauvais poèmes
cinq rimes que j'aime
de temps en temps au pré tu mimes
le rêve.
Tableau
Jérome
Un tableau non terminé
Cadre inanimé
qui demain chien de lait,
vivra par les monts et vallées
de lait, en lait,
de dents en dents
dedans : tout pourri
tu sais Lucie.
Je ne suis qu'un bout de gerbe
Qui se nettoie dans l'herbe
Je suis un verre de vin
Qui attend beaucoup du lendemain
Beaucoup d'image
Et beaucoup de sages
Je veux sucer une cuillère remplie de sauce de viande
J'aimerais goûter le plaisir de voir que tu me vendes
Une chemise bleue
Cette femme m'en veux
Mais ce que j'espère c'est une vie prospère
Mais ce qu'est amer c'est le douloureux atmosphère
Une feuille blanche
Tu as perdu la première manche
Toi ce que tu veux c'est que je sois amoureux
Et tout ce que j'aimerais c'est l'histoire de Salamy
Mille aphrodisiaks. Dans mon esprit entretenu
Tout ce que je voudrais voir c'est cette femme nue
Sur le fauteuil je suis assis
Et à mes yeux j'espère que tu souris
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Il espère que. Tu es en vie.
Confutia
Jérome
Le soleil s'est levé
Ce soir la lune se lèvera,mais j'étais couché,
mais je serais rentré,demain viendra le moment,
après demain elle sera encore làque j'attends tant.
et moi je l'aurais encore ratée.Parmi les petits cailloux,
Dans le chant des oiseaux,Seul un me regarde,
on reconnaît les variations,c'est peut-être un bijou,
Mais pour la solution,il faut y prendre garde.
il faudra se lever très tôt.Mais
l'odeurj'étais
des croissantssûrement,
l'honneurje ment.
des passants.Des âmes abîmées,
Des sensations retrouvées,on revient toujours,
on les aiment à jamais,et encore rythmée,
on les exhalent, les idolâtrentc'est aussi l'amour.
et jamais ne veut les combattre.Vient petit assassin,
les hommes se pâment,plus près de nous,
et le animaux se mirent,tu connais ton destin,
qui des deux à une âme,tu le sais très mou.
Y'en a-t-il vraiment un de pire.Et sur la feuille papier,
Et dans l'air silencieux,parmi les petits graviers,
c'est mon chant qui s'élève,des noyaux d'olives,
Peut-être ferais-je mieux,plongés dans l'eau vive.
d'en sucer la sève.Ave christu,
Dominum,Septemratu,
Accaporum,es dominare,
Suincia,magna templare.
Confutia.
Le peuple d'Alain
Jérome
"Il marchait depuis des jours quand Alain l'a rencontré. Il était accompagné d'une bouteille de cidre doux et de quelques mouches qui tournaient autour de lui. Visiblement il les aimait et par dessus elles quelques guêpes cherchaient de quoi sucer. C'était un homme calme et sa préoccupation c'était toujours de trouver de l'eau. Alain en avait vu une source quelques kilomètres plus bas; il décida de la lui montrer.
L'eau était limpide et sortait d'un petit bloc de calcaire tout de suite entouré par de gros rochers de granit gris et reluisants. On la trouvait bordée de petits chênes verts et cachés par un massif de fougères. Certaines gens l'avaient déjà utilisée car on voyait des traces de burins qui devaient être là pour la faire couler. On y accédait par un petit chemin bardé de gros châtaigniers, de genêts,. L'homme s'accouda à l'arbre à côté, sortit de sa poche la bouteille de cidre, en avala tout le contenu et la remplit de cette eau, pour la nettoyer puis ensuite il la reremplit et bu toute la bouteille d'un coup. Alain était impressionné par cette facilité et cette rapidité.
Déjà la nuit tombait et Alain tremblait; le vieil homme le prit à part et lui proposa de regagner le village."
Tels sont les premiers mots qui ouvrent "Le Peuple d'Alain" de Gustave Parrito, se succéderont ensuite les rencontres aux villages où affamés ils découvrent tout de suite les bistrots et enfin cette discussion entre Alain et le vieil homme :
"Alain, fatigué, demanda après moult hésitations :
- dites-moi je ne connais même pas votre nom ?
- Et non, vois-tu, je n'en ai plus !
- Comment est-ce possible de perdre son nom ?
- Un jour je suis parti, et depuis soixante ans que vis seul, tout le monde m'appelle monsieur, et moi mon nom, à force de ne plus l'entendre je l'ai perdu.
- Mais vous avez bien un papier, une carte d'identité.
- Oui , bien sur, mais je l'ai perdu.
- Cela ne vous gêne pas de ne pas avoir de nom, comment je vais pouvoir vous appeler.
- Ecoute Alain, cela fait vingts chapitres qu'on est ensemble, alors tu n'as qu'a pas m'appeler et aux autres tu leur dit l'homme, le vieil homme; personne ne s'appelle comme cela , alors."
Là l'auteur intervient directement dans le roman et on le prend à part entière en le
considérant comme un personnage étranger du livre, pas un récitant mais un acteur, un dictateur. C'est un aspect qui se renforce à la fin.
"- Alors vieil homme, est-ce que vous êtes content ?
- Oui, dit-il avec son sourire ridé, et l'auteur se dit à ce moment là qu'il serait bon de finir ce livre :
question : qui suis-je? je parle à la troisième personne
un inconnu
un fou à lier.
Et les trois décident d'arrêter.
Mais Alain revient et dit : "Tais- toi, laisse moi parler !."
A ce moment on perçoit l'auteur comme un autre acteur et il y aurait alors deux auteurs, pourtant on parle même d'un troisième. Dans la fin du livre, Alain mène un combat avec l'auteur, l'auteur de l'auteur et perçoit alors l'infini cercle du "ça de ça " des mots.
"- Je me combat contre un être et toute sa famille mais aucun d'eux ne meurt à chacun de mes meurtres, il renaît par son père. Je croit que je dois rester à jamais sur ces pages et que c'est cette famille oppressante qui m'assassinera et à la in du livre me tuera. Mais je le promets, je me battrai jusqu'au bout ."
On atteint ici le seuil de l'absurde et le livre continue encore à raconter les voyages d'Alain qui se sent maintenant traqué par cette famille d'auteur généalogiquement infinie.
Dans la première édition. Alain se bat jusqu'au bout car le livre se termine en tout petit caractère sur le verso et il déclare qu'il faut tourner le livre et on a alors affaire à une nouvelle tenant sur le recto et le verso, où il clame sa joie d'avoir inventé le livre infini et d'avoir vaincu l'auteur. Il est à noter que sur cette édition (Elogie, 1931) le titre du livre n'apparaît que caché et le nom de l'auteur est inscrit sur la tranche. C'est un livre absurde mais une bonne démonstration par lui-même de l'idiotie du langage et de l'écriture.
Paulo
Jérome
Une olive
qui pleure la mort de sa mère,
des machines endolories,
travailler la nuit.
Le pourvoir de pouvoir,
pour vivre le matin,
capturer les nuits.
Lucie aimant,
survivante du passé,
noir, gris, rouge
Sur la terre diluée par les glaces tropicales,
papier flétri
signature inanimée
unanime
référendum péplum,
crève la mort,
surgit les étoiles , au loin
week-end,
stylo à bille arrêt - stop -
Couteaux dans la mer
enfant sous la mère,
peut-être acte de bravoure,
amour,
sur les hauts , sous les bas,
obscène lisse ,gerbe de lys,
café-thé-cocolat avez une vertu,
demain.
Torero inutile qui
parsème rouge le sang et le sable.
Habit de lumière, soleil brûlant,
dans le fond de l'histoire tu n'es.
Viva Libertate es Revolution.
Dictateur de médiations,
complots infidèles,
massacres glauques,
les mômes sous les pierres, les sentiers pleurent
leurs vies perdues et les rochers abandonnés,
n'attendent que mort s'en suive.
Dans ces arches, stades et manifestation
Révolution
Répression
Condamnation
Paulo rallume son vieux mégot, il erre dans les rues de Rio. Le carnaval bat, pulse et loin des champs, le chant des plumes et paillettes dissimulent le crime ensanglantée. Il attend la nuit pour sévir, crever et assassiner. Le soleil se lève sur la plage de Coppacabana et les gosses shootés se baignent sous les vagues déferlantes et coupantes. Ils jouent avec leurs vies et heureux de leur inconscience, ils attendent la mort avec fatalité. Surpris attendris, soulagés la faucheuse les poursuit dans ces longs boulevards et les tampons de la police condamne tout écart. Lutte inutile contre violence s'en suit.
Paulo marche, observe et contemple. Le ciel est lumineux à cause de lumières par milliers du carnaval. Demain, il partira de cette ville lorsqu'il sera rassasié du sang de ces congénères et puis il ira de ville en ville de plus en plus assoiffé. Rock n'Roll, alcool et drogue, soif de mort et rouge ivoire... telle est sa rançon. Coeur de joie et illusoire déboire, reboire et se mettre à zéro, voila ce qui est Paulo.
Solitude , béatitude , calme blanc et reposant, singulier arrimage avec l'ancre et ses jas, désespérément boudoir et feutrage vaguelé d'une quête sans pitié. Paulo repense, panse et se blesse de souvenirs. Caïd il n'est point, loup fatigué, apeuré, divulgué et accroupi sou le noir des villes, mortelle randonnée et meuble affublé dominé, apeuré. Quel malheur sous la torpeur astreinte du dictateur malheureux pourvoir complet, autonomie parfaite.
Sale état pour Elsa,
elle n'avait pas vu Nicolas,
solution
Disparition.
Idiomes
Jérome
Boucherie - Charcuterie
Dans ta maison bordée de pierre
Tu m'abreuves de sang et de chair
Malgré tous tes animaux choisis
Y en a-t-il encore en vie.
Ta vitrine de verre
devant la fontaine claire
reflète les arbres dépecés
par le vent et par ce dur été.
Petit j'escaladais maladroitement
les rochers de ta devanture
mais je vieillis bien heureusement
et j'ai découvert d'autres aventures.
La dame à la fontaine
Sur ton parterre de fleur
tu te mire dans l'eau claire
on se demande tes malheurs
on ne sait que faire.
Rouges, jaunes et vertes
ton tapis chatoyant reflète
ton visage remaquillé
dans l'eau apeurée.
Petit banc
Trois planches horizontales
deux verticales
tu me soutiens dans mon attente
et quoique je mentes
c'est sur toi mon repos
que mon corps endolori
calme et apaise ma vie,
là où je jette mes mots.
Qui as-tu déjà recueilli,
sur toi petit banc vert,
où je pose mes vers.
L'Auberge du cheval blanc
Assoiffé, affamé tu accueille,
dans tes plats grillés et molletonnés,
tes vins, tes poissons, ton seuil
crie à tout voyageur ton hospitalité.
Carrefour dangereux,
bordée de lauriers et géranium,
tu fais ici et là ton maximum,
et tu respires les bons et malheureux.
Ta devanture sobre et blanche,
tes rideaux dentelles
c'est vers nous que tu te penches.
Tes hôtes et les autres t'admire ma belle.
Le platane
Entouré de ta bordure de pierre,
dans le virage tu fais le fier,
tu es le plus grand de tous,
car c'est le soleil qui te pousse.
Jaunit, verdit, ternit
par le temps et les éléments
ton écorce te mens,
car ton orgueil n'est pas ton vernis.
Cloisonné, affublé, médusé,
tu recueilles crottes et boissons,
ton bonheur n'est pas ton honneur.
Mais tu as bien raison,
car sans ça tu crèverai dans le malheur.
Le buraliste tabagiste
Sous ta belle treille foncée,
ta devanture métallisée,
ton enseigne bleue et jaune,
tu ne fais pas l'aumône.
C'est ici que le car s'arrête,
et de ta place tu n'en fait pas fête,
demeure identique à toi même,
car ton typisme ne restera jamais blême.
Route asphaltée
Tu gis là devant,
on te roule dessus,
sous le soleil blanc,
tu fond sans aucun but.
Personne ne te regarde derrière,
tu es humble et tu crève,
tes retouches ont oubliées ta mère,
dans les hivers tu pique ta sève.
Roulée, écrasée, brûlée,
ton audace est ta lâcheté,
car sans bouger, sans pleurer,
la sueur est ta destinée.
Les deux bacs à fleurs
Vous bordez la fontaine,
vous aspirez son eau,
vous espérez sa haine,
qui vous donnera son sot,.
Vous contemplez la route,
mais de elle sans aucun doute,
vous n'en tirer que le souffre,
et c'est la fontaine qui vous bouffe.
Lien idiomatique
Le platane au bord de la route
fait place au tabagiste buraliste,
le petit banc devant sans aucun doute
regarde la boucherie charcuterie.
L'Auberge à côté
voit la dame à la fontaine
et sa mire surplombée
observe les protagonistes de ma peine.
La Bastide des Jourdans
Vu du petit banc
Où on attend le car
De moins le quart.
Orgies
Jérome & Nicolas
Clodophilie
Jérome
Un matin assis sur mon éponge
Surpris par l'étrange
Un curé parti au pays des songes
oublié. Non, mange.
"et quoi que tu longes
C'est tous les anges
qui dans le pastaga éponge
te boit et te mets tes langes."
Un clodo a bu et parle
le bon mot qu'y dit qu'y sait dire
J'veux pas me faire souffrir
Je lui parles d'Arles.
Soleil affreux
il se refait
Reflète le bleu
J'aimerais.
Et toi ma petite lucette
avec le clodo tu fais la fête
Mais reviens mon petit soucis
Je t'aime, cigarette ou lucie.
Bienheureux
celui
qui
meurt :AILLEURS
Mademoiselle Olive professeur de philosophie
Nicolas
Une veille femme plein de fleur
prend son temps
pour raconter le malheur.
Toutes ces bouteilles vides
ça me donne du bide.
On est à Vauban
on se couche quand
quand est-ce qu'on travaille
tes maths et tes mailles.
On a bien bu
on est bien
quand est-ce que tu viens
ma petite lucie toi qui a aussi bu.
Et la musique tonitruante
ouvre mes plaies béantes
ouvre mon coeur déjà ouvert
que t'attend sans peine.
Lucie je t'aime
la nuit on sème
les enfants aimés
les parents brimés.
Lucie
Jérome
Lucie la nuit
lucette
la cigarette
ma vie
mon amour
pour toujours
je ne regrette
tes chouettes
car c'est on nom
qui n'est pas con
Même impression
sans obsession
c'est toi lucette
que j'aime
contraire de haine
J&B
la nuit
la vie
lucie
je t'adore
jusqu'à ma mort.